Issu de la communauté manouche, Angelo Debarre débute la batterie, puis la guitare à l’âge de huit ans et commence à pratiquer le jazz manouche.
En 1984, il fonde son premier groupe, l’Angelo Debarre Quintet.
De 1985 à 1987, il se produit à La Roue Fleurie aux côtés du guitariste Serge Camps qui l’initie au répertoire tzigane d’Europe de l’Est.
En 1989, Angelo Debarre et Serge Camps, assistés de Frank Anastasio à la contrebasse, enregistrent l’album Gypsy Guitars pour le label Hot Club Records, disque qui restera une référence dans le jazz manouche.
En 1998, Angelo Debarre enregistre comme leader pour le label Hot Club Records l’album Caprice avec Florin Niculescu au violon, Philippe « Doudou » Cuillerier et Max Robin aux guitares, Bojan Zulfikarpasic au piano, Bernard Malandain à la contrebasse et Xavier Desandre Navarre aux percussions.
On a pu entendre Angelo Debarre avec le groupe Bratsch ou le Hot Club de Norvège/Jon Larsen et aux côtés de musiciens comme Jimmy Rosenberg, Biréli Lagrène, Romane, Florin Niculescu, Ola Kvernberg, Moreno, Matcho Winterstein, Michel Donato…
Sa discographie est considérablement étoffée, notamment au côté de Ludovic Beier.
Angelo Debarre dit avoir été influencé par Django Reinhardt, Charlie Parker, mais aussi par Marcel Dadi et Chet Atkins.
En 2010 le spectacle « Manoir de mes rêves », pour les 100 ans de Django Reinhardt : Angelo et de nombreux autres musiciens de jazz manouche en concert dans toute la France. Au gré des disponibilités apparaîtront Ludovic Beier, Tchavolo Hassan, Antonio Licusati, Marius Apostol, Ioan Streba, David Reinhardt, Rocky Gresset, Stochelo Rosenberg, Dorado, Thomas Dutronc…
En 2011, il participe à l’album de Lulu Gainsbourg, From Gainsbourg to Lulu, en jouant sur Le poinçonneur des lilas.
L’artiste apparait dans le film Gainsbourg (vie héroïque) Il y campe un manouche donnant des leçons de guitare à Serge Gainsbourg.
Il est le protagoniste principal du film de Bruno Carrière Angelo Debarre et les luthiers swing, sorti en 2014.
Angelo Debarre est, avec Tchavolo Schmitt, Lucien Moreno, et Ninine Garcia, un des quatre protagonistes du film documentaire de Bruno Le Jean Les fils du vent, sorti en 2012.